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Mourir… ou seulement disparaître ?
De retour sur Paris, posons-nous la question
📚 Voici le dernier en date, fidèlement aux Éditions Hélène Jacob, retour aux fondamentaux, Paris, la musique et la famille…
(suite…)📚 Voici le dernier en date, fidèlement aux Éditions Hélène Jacob, retour aux fondamentaux, Paris, la musique et la famille…
(suite…)📚 Vous vous en êtes rendus compte, j’aime varier les styles et les formats.
(suite…)📚 Voilà mon 4ème polar, toujours aux Éditions Hélène Jacob, et vous voyez dès la couverture que l’ambiance va être plus iodée 🌊
(suite…)📚 Dans mon 3ème polar publié aux Éditions Hélène Jacob , j’ai mis davantage de moi.
(suite…)📚 Voici le second de la série de polars édités aux Éditions Hélène Jacob.
(suite…)📚 Premier de la série de #polars édités aux Éditions Hélène Jacob, « Méfiez-vous des contrefaçons » plante le décor de mes futurs romans policiers, Paris (à l’exception d’un seul) et la naissance d’Agnelli, commissaire à la Criminelle.
(suite…)Ah ! Le petit jeu des dix bonnes raisons de lire. Certain-e-s de mes collègues le prisent fort.
Avec ce livre, j’ai pris une forme de virage. Je crois que je me suis davantage livrée, sur des sujets qui me passionnent, ou des situations qui m’interrogent.
(suite…)Victoire Meldec et le commissaire Agnelli sont de retour. Voilà bien longtemps qu’ils ne vous avaient donné de leurs nouvelles… Avouez-le, ils vous manquaient. Écrire un roman prend du temps, du moins ce fut le cas pour celui-ci. Cette fois, mes héros favoris vous embarquent dans une aventure plutôt atypique et très Lire la suite…
On évoque très souvent le jour de la sortie d’un livre. On parle beaucoup moins de celui où le livre est « enfin » terminé. Car ma question est : un livre est-il jamais achevé ?
Je viens d’envoyer à ma maison d’édition, les Éditions Hélène Jacob, le manuscrit qui sera peut-être mon prochain ouvrage édité par elle. Peut-être ? Parce que, fort logiquement, rien n’est jamais acquis et que le contenu doit satisfaire un comité de lecteurs exigeants.
J’avais fait une erreur sur la date à laquelle je devais rendre mon « devoir ». Je pensais qu’elle était fixée à début avril. Mon inconscient s’est rappelé à moi. Je l’aime bien mon inconscient… 🙂 Le 22 février, j’ai donc réalisé que le véritable délai était prévu au 3 mars. J’ai d’abord demandé une petite dérogation. Puis, bien que l’ayant obtenue, j’ai choisi de me donner à fond pendant dix jours et de ne penser qu’à l’achèvement de mon récit. Certes, il était quasiment bouclé. Quasiment seulement.
Je ne suis pas une fille très organisée. J’ai toujours l’impression que le temps est élastique. Du coup, je prévois moult choses à effectuer dans ma journée, ou ma semaine, et me retrouve parfois à devoir en faire plusieurs à la fois pour remplir les objectifs que je me suis moi-même fixés. Même si je me crée une planification, généralement assez légère, je me connais bien : la respecter est plus difficile. Et je suis pourtant la première à ressasser à mes coachés que les objectifs fixés sont de merveilleux boosters.
J’ai un peu oublié de vous tenir au courant de mes personnages, pourtant celui dont je vais vous parler aujourd’hui a connu une sacrée mutation.
Imaginez-vous que cette lieutenante fut en effet tout d’abord… UN LIEUTENANT !!!!
Non, il ne s’agit pas de transsexualité ! Oui, fortement imprégnée bien malgré moi des nos clichés judéo-chrétiens, machistes et paternalistes (c’est tout ??? 🙂 ), je n’avais glissé aucune figure féminine dans mon équipes d’enquêteurs. C’est à la relecture de ma prose que l’incongruité est apparue, me sautant quasiment au visage sans laisser de trace visible, je vous rassure.
Je poursuis donc mon inventaire à la Prévert de mes personnages. C’est au tour de Victoire Meldec de passer à la moulinette de mes élucubrations.
Mais où a-t-elle été péché une pareille oiselle, vous demandez-vous sans doute ?
C’est vrai, je le reconnais, Victoire Meldec est une sacrée nénette. En fait, elle n’est pas apparue immédiatement dans le roman. Elle est un rajout. Ou plutôt une évidence. Le livre sans elle était bancal, et dès qu’elle est apparue, tout le récit, certes s’est modifié, mais surtout s’est construit de manière logique, fluide et juste.
L’été a été chaud. Vous ne vous en êtes pas rendu compte ?
Certes, je ne parle pas de météo, mais de l’activité que j’ai déployée dans touts les domaines, sauf… l’écriture.
Cela engendre toujours chez moi un fort sentiment de frustration, parce que depuis plusieurs années, j’avais pris l’habitude de m’atteler à cette activité pendant au moins un tiers de mon temps.
Qu’appelle-t-on exactement la nostalgie ? Et les racines ? Souvent je pense à ceux qui doivent abandonner leur pays, leur village, leurs amis et leur famille, fuir pour des motifs politiques, humanitaires ou sanitaires. Que ressent-on à tout laisser derrière soi ? À vivre dans un autre pays, parler une langue étrangère, taire sa religion, occulter ses coutumes ?
À ma toute petite échelle, j’ai ce sentiment de perte et de deuil à chaque fois que je monte dans le TGV qui relie la Bretagne à Paris et que je m’approche du Mans. Ensuite, apparaissent ces modestes hauteurs chères à ma mémoire et à mon cœur, que les aléas de la vie familiale, et de la vie tout court, m’ont contrainte d’abandonner. Ce n’est qu’un petit bout de terre, perdue entre des grandes régions, Normandie, Bretagne et Centre, mais le Perche reste la source à jamais de ma naissance, même si je n’y suis pas née et n’y ai nulle ancestralité.
L’espace ? Temps ? Lieu ? Trouver à la fois le moment et l’endroit où je vais pouvoir me mettre au travail. Cesser d’avoir de bonnes raisons de ne pas me mettre à ma table et commencer à écrire. La tête pleine de pistes, mais incapable de les mettre noir Lire la suite…
Une des principales difficulté de tout auteur(e) démarrant sa modeste activité reste bel et bien de jauger a minima son style et l’intérêt de sa prose… Les proches sont, soit dithyrambiques – génial(e) ma/mon chéri(e), tu es tout bonnement génial(e) -, soit bien élevés – continue… persévère… accroche-toi… -, soit ils ne se mouillent pas en ne lisant pas – je ne pourrais pas être objectif/ve -, ce qui, somme toute, reste « dans le tas » la position la moins dégonflée, en tout cas la plus franche.