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Mourir… ou seulement disparaître ?
De retour sur Paris, posons-nous la question
📚 Voici le dernier en date, fidèlement aux Éditions Hélène Jacob, retour aux fondamentaux, Paris, la musique et la famille…
(suite…)📚 Voici le dernier en date, fidèlement aux Éditions Hélène Jacob, retour aux fondamentaux, Paris, la musique et la famille…
(suite…)📚 Voilà mon 4ème polar, toujours aux Éditions Hélène Jacob, et vous voyez dès la couverture que l’ambiance va être plus iodée 🌊
(suite…)📚 Dans mon 3ème polar publié aux Éditions Hélène Jacob , j’ai mis davantage de moi.
(suite…)📚 Voici le second de la série de polars édités aux Éditions Hélène Jacob.
(suite…)📚 Premier de la série de #polars édités aux Éditions Hélène Jacob, « Méfiez-vous des contrefaçons » plante le décor de mes futurs romans policiers, Paris (à l’exception d’un seul) et la naissance d’Agnelli, commissaire à la Criminelle.
(suite…)Ah ! Le petit jeu des dix bonnes raisons de lire. Certain-e-s de mes collègues le prisent fort.
Avec ce livre, j’ai pris une forme de virage. Je crois que je me suis davantage livrée, sur des sujets qui me passionnent, ou des situations qui m’interrogent.
(suite…)Victoire Meldec et le commissaire Agnelli sont de retour. Voilà bien longtemps qu’ils ne vous avaient donné de leurs nouvelles… Avouez-le, ils vous manquaient. Écrire un roman prend du temps, du moins ce fut le cas pour celui-ci. Cette fois, mes héros favoris vous embarquent dans une aventure plutôt atypique et très Lire la suite…
Voilà un roman policier historique bien sympathique, même si dans un genre similaire, je considère les aventures de Frère Cadfaël mieux tournées et plus touffues. Sœur Fidelma est donc une religieuse atypique. En fait, elle est plus avocate que nonne, et surtout, elle est mariée… à frère Eadulf ! Nous sommes Lire la suite…
Voilà quelques semaines, je vous faisais part de ma semi-déception après avoir terminé un opus d’Arnaldur Indridason, Les nuits de Reykjavik. Mais je ne me suis pas avouée vaincue. Finalement, tout auteur peut avoir une petite baisse de forme, car sans être aussi impressionnant que les premiers livres, Les nuits de Reykjavik n’était pas si mauvais que ça.
Le même jour, j’avais également acheté Étranges rivages. Et là, oui ! Le maestro est de nouveau bel et bien présent.
4ème de couv. :
« Erlendur est de retour ! Parti en vacances sur les terres de son enfance dans les régions sauvages des fjords de l’Est, le commissaire est hanté par le passé. Le sien et celui des affaires restées sans réponse. Dans cette région, bien des années auparavant, se sont déroulés des événements sinistres. Un groupe de soldats anglais s’est perdu dans ces montagnes pendant une tempête. Certains ont réussi à regagner la ville, d’autres pas. Cette même nuit, au même endroit, une jeune femme a disparu et n’a jamais été retrouvée. Cette histoire excite la curiosité d’Erlendur, qui va fouiller le passé pour trouver coûte que coûte ce qui est arrivé…
C’est un commissaire au mieux de sa forme que nous retrouvons ici ! »
On évoque très souvent le jour de la sortie d’un livre. On parle beaucoup moins de celui où le livre est « enfin » terminé. Car ma question est : un livre est-il jamais achevé ?
Je viens d’envoyer à ma maison d’édition, les Éditions Hélène Jacob, le manuscrit qui sera peut-être mon prochain ouvrage édité par elle. Peut-être ? Parce que, fort logiquement, rien n’est jamais acquis et que le contenu doit satisfaire un comité de lecteurs exigeants.
J’avais fait une erreur sur la date à laquelle je devais rendre mon « devoir ». Je pensais qu’elle était fixée à début avril. Mon inconscient s’est rappelé à moi. Je l’aime bien mon inconscient… 🙂 Le 22 février, j’ai donc réalisé que le véritable délai était prévu au 3 mars. J’ai d’abord demandé une petite dérogation. Puis, bien que l’ayant obtenue, j’ai choisi de me donner à fond pendant dix jours et de ne penser qu’à l’achèvement de mon récit. Certes, il était quasiment bouclé. Quasiment seulement.
Je ne suis pas une fille très organisée. J’ai toujours l’impression que le temps est élastique. Du coup, je prévois moult choses à effectuer dans ma journée, ou ma semaine, et me retrouve parfois à devoir en faire plusieurs à la fois pour remplir les objectifs que je me suis moi-même fixés. Même si je me crée une planification, généralement assez légère, je me connais bien : la respecter est plus difficile. Et je suis pourtant la première à ressasser à mes coachés que les objectifs fixés sont de merveilleux boosters.
Je la connais un peu puisqu’en tant qu’auteure, je m’en suis créé un de toutes pièces. En même temps, dès mon second opus, je l’ai placé en retrait, lui faisant jouer un « second » rôle, comme si dès le départ je me méfiais de cet usage.
Voilà une quinzaine, je parlais de Simenon et de Maigret. L’auteur avait réussi, ce qui est rare en littérature, à faire de son personnage un vecteur pour parler des autres. Maigret, plus en observateur qu’en acteur majeur, que nous retrouvons de livre en livre sans avoir l’impression de lire toujours le même ouvrage.
Paradoxe. Car cette impression, je dois bien reconnaitre que je la recherche en partie lorsque je me « rue », ou plutôt me ruais sur le dernier Vargas, Mankell ou Indridason. Comme si je voulais retrouver un ami cher. Mais au fil des lectures de ces auteurs la sensation trop vive de « déjà-vu », ou plutôt de « déjà-lu » provoque à présent une forme de ras-le-bol, comme la petite musique de Modiano a fini par me « saouler »…
Ouf ! Je viens d’achever la lecture du pavé de Pierre Assouline dédié à Georges Simenon.
Pavé qui reste cependant fort modeste si je compare à MA biographie de référence qu’est le Mahler de Louis-Henry de Lagrange (obsession, quand tu nous tiens… 😀 )
Pourquoi Simenon me direz-vous ? Parce que c’était un des auteurs fétiches de ma chère Maman, disparue voilà quelques semaines et que sa bibliothèque regorge de Maigret et autres roman de l’écrivain. Et en effet, j’ai mémoire de ces après-midis entiers, l’été sous les arbres dans le jardin de notre maison de campagne, qu’elle passait à lire et relire ces œuvres.
Pour ma part, Simenon c’est avant tout Maigret et sa fameuse pipe. D’abord avec Jean Richard interprétant le rôle clé dans les fictions télévisuelles de mon enfance. Ma mère lui préférait Bruno Cremer, lorsqu’une nouvelle série fut retournée dans les années 90. J’en ai vu quelques épisodes. Il est vrai que l’ambiance y est toute autre et l’acteur assez génial. Simenon, c’est aussi une masse de films vus et revus, adaptés de ses romans : Le Chat, Le Train, Monsieur Hire, Betty, L’Ainé des Ferchaux, L’Horloger de Saint-Paul, La Veuve Couderc, Le Président, Maigret tend un piège, Maigret et l’affaire Saint-Fiacre, En cas de malheur, La Mort de Belle, ou plus récemment, Feux rouges… Excusez du peu, pêle-mêle, Delon, Gabin, Schneider, Desailly, Bouquet, Noiret, Belmondo, Bardot, etc.
J’ai la sensation que nous sommes toujours plus nombreux à écrire, quel que soit le style ou le genre de prédilection de chacun, que nous soyons célèbres ou anonymes.… Sans doute ce besoin a-t-il pris son essor avec la disparition des correspondances par courrier postal, remplacées par les nouveaux modes de communication numériques, twitt et autres courriels. Frustrés de ne plus pouvoir raconter notre vie de manière un tant soit peu littéraire, nous nous sommes découverts des vocations d’écrivains.
Que nous écrivions bien ou mal n’est pas mon sujet, toute forme d’art étant pas essence subjective.
Je m’interroge plutôt sur les méthodes qui pullulent sur le web, expliquant de quelle manière écrire une fiction, trouver son sujet, bâtir son récit, préparer l’histoire et les personnages. La semaine passée, je me suis efforcée d’écouter un tutoriel sur ce sujet, réalisé par un auteur auto-édité. Il y avait de bonnes idées, mais le déroulé m’a semblé tellement lourd et « incontournable » que mon esprit a rapidement pris la tangente. Selon ce « formateur », il y avait UNE bonne méthode, hors cela, point de salut… Comme sa prose de surcroit ne m’a pas ébouriffée, j‘avoue avoir repris dans la seconde mes (mauvaises ?) habitudes.
La semaine passée, à l’émission Bouquins en Bretagne, j’ai dit qu’un de mes auteurs de polar préférés était Henning Mankell.
L’autre jour, chez mon libraire habituel (oui, je ne lis pas QUE des ebooks… 🙂 ), je me suis offerte Une main encombrante du fameux auteur suédois récemment disparu.
J’éprouve toujours une forme de jubilation à dénicher un titre que je n’ai pas encore lu chez un écrivain que j’affectionne.
Donc, 4ème de couv :
« C’est l’automne en Scanie avec son lot de pluie et de vent. Wallander aspire à une retraite paisible, rêve d’acheter une maison à la campagne et d’avoir un chien. Il s’enthousiasme pour une ancienne ferme. Lors d’une déambulation dans le jardin à l’abandon, il trébuche sur des débris. Ce sont des os main affleurant le sol. Au lieu d’une maison, Wallander récolte une enquête. Jusqu’où devra-t-il remonter le temps, et à quel prix, pour identifier cette main ? »
Je suis une fan de Fred Vargas depuis le début. Je suis tombée dans ses livres par le plus grand des hasards, à une époque ou je découvrais que le genre du polar pouvait être hautement littéraire, et voire même davantage que bien des romans publiés par nos éditeurs germanopratins.
Devenue accro de ses ouvrages, je les ai dévorés, d’abord avec délectation, puis au fil des parutions, avec de plus en plus la force de l’habitude.
Au pont que lorsque ce dernier opus est paru, je ne me suis nullement « jetée » dessus, comme je l’aurais fait voilà dix, ou même cinq ans. C’est en fait la force de l’habitude qui me l’a fait prendre sur le comptoir de ma librairie sarzeautine, avec le second voyage d’Axel Kahn (que je n’ai pas encore lu) et un Fatou Diome que je suis en train d’achever.