Sigmund Freud, L’exil n’est pas un choix
Sigmund Freud, neurologue et fondateur de la psychanalyse dut, comme les autres juifs Autrichiens, quitter son pays 
En mai 1933, ses ouvrages sont brûlés en Allemagne lors des autodafés nazis. Il refuse de s’exiler jusqu’en mars 1938, lorsque les Allemands entrent à Vienne le 12.
La Société psychanalytique de Vienne décide alors que chaque analyste juif doit quitter le pays, et que le siège de l’organisation doit être transféré là où réside Freud.
Ce dernier décide finalement de s’exiler lorsque sa fille Anna est arrêtée le 22 mars, pour une journée, par la Gestapo.
Il décède à Londres un an plus tard, le 23 septembre 1939 🇬🇧
📖 Extrait de « Le pays où poussent les bouleaux » aux Éditions Hélène Jacob
« Je n’ai pas réussi à la convaincre de renoncer. Elle m’a juré que notre séparation ne durerait pas plus de quelques mois. En novembre 1939, ma chère enfant a donc joué pour la dernière fois à mes côtés. C’était à l’occasion d’une cérémonie organisée à la mémoire de Sigmund Freud, qui venait de s’éteindre le 23 septembre, libre, mais exilé. Nous avons interprété le deuxième mouvement du quatuor opus 59 no 2 de Beethoven. J’ai dû me résoudre à embaucher un violoniste britannique pour la remplacer. Le Quatuor Rosé autrichien avait vécu. La version anglaise pouvait advenir. »
L’exil n’est pas un choix 💔
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