Mes personnages : Léopoldine Hugo, lieutenante de police

J’ai un peu oublié de vous tenir au courant de mes personnages, pourtant celui dont je vais vous parler aujourd’hui a connu une sacrée mutation.carte police

Imaginez-vous que cette lieutenante fut en effet tout d’abord… UN LIEUTENANT !!!!

Non, il ne s’agit pas de transsexualité ! Oui, fortement imprégnée bien malgré moi des nos clichés judéo-chrétiens, machistes et paternalistes (c’est tout ??? 🙂 ), je n’avais glissé aucune figure féminine dans mon équipes d’enquêteurs. C’est à la relecture de ma prose que l’incongruité est apparue, me sautant quasiment au visage sans laisser de trace visible, je vous rassure.

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Mes personnages : Victoire Meldec, chauffeuse de taxi

Je poursuis donc mon inventaire à la Prévert de mes personnages. C’est au tour de Victoire Meldec de passer à la moulinette de mes élucubrations.oiselle

Mais où a-t-elle été péché une pareille oiselle, vous demandez-vous sans doute ?

C’est vrai, je le reconnais, Victoire Meldec est une sacrée nénette. En fait, elle n’est pas apparue immédiatement dans le roman. Elle est un rajout. Ou plutôt une évidence. Le livre sans elle était bancal, et dès qu’elle est apparue, tout le récit, certes s’est modifié, mais surtout s’est construit de manière logique, fluide et juste.

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Mes personnages : Tahar Agnelli, commissaire

L’autre jour, j’ai commencé à vous parler de mes copains les personnages. Réels ou fictifs, ils deviennent nécessairement sous ma plume un peu de moi-même. Je crois les tenir en main, quand soudain ils prennent leur liberté propre, et évoluent souvent comme ils le souhaitent.

Il y a aussi des personnages qui disparaissent. Je ne parle pas de ceux qui meurent pour les besoins de l’intrigue. Non, plutôt de ceux qui au fil de la relecture deviennent inutiles. J’ai même connu un personnage principal qui a cédé la place à un autre, beaucoup plus secondaire. Quand j’ai écrit la première mouture de Méfiez-vous des contrefaçons, le titre était différent et l’intrigue nettement moins dense. Bref, je n’ai pas été satisfaite.

Je ne sais plus de quelle façon le déclic s’est fait. Je crois que ce personnage secondaire m’a paru davantage porteur de agneauxsens que celui que j’avais pris comme boussole de mon récit. Et le commissaire Tahar Agnelli est passé sur le devant de la scène. Quant à l’ancien personnage principal, il n’est plus que cité dans Méfiez-vous des contrefaçons. Moralité, vous êtes à présent obligé de relire le livre de bout en bout pour le trouver. 🙂

En voilà un qui s’est nourri de moult références, réelles, littéraires, voire même cinématographiques. Son nom d’abord. Comme vous l’aurez remarqué, il sonne un peu comme mon prénom. En italien, agnelli signifie (parait-il, je crois Reverso, je ne cause pas la langue transalpine) agneaux…

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