Mes personnages : Léopoldine Hugo, lieutenante de police

J’ai un peu oublié de vous tenir au courant de mes personnages, pourtant celui dont je vais vous parler aujourd’hui a connu une sacrée mutation.carte police

Imaginez-vous que cette lieutenante fut en effet tout d’abord… UN LIEUTENANT !!!!

Non, il ne s’agit pas de transsexualité ! Oui, fortement imprégnée bien malgré moi des nos clichés judéo-chrétiens, machistes et paternalistes (c’est tout ??? 🙂 ), je n’avais glissé aucune figure féminine dans mon équipes d’enquêteurs. C’est à la relecture de ma prose que l’incongruité est apparue, me sautant quasiment au visage sans laisser de trace visible, je vous rassure.

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Par Agnesb62, il y a

Mes personnages : Victoire Meldec, chauffeuse de taxi

Je poursuis donc mon inventaire à la Prévert de mes personnages. C’est au tour de Victoire Meldec de passer à la moulinette de mes élucubrations.oiselle

Mais où a-t-elle été péché une pareille oiselle, vous demandez-vous sans doute ?

C’est vrai, je le reconnais, Victoire Meldec est une sacrée nénette. En fait, elle n’est pas apparue immédiatement dans le roman. Elle est un rajout. Ou plutôt une évidence. Le livre sans elle était bancal, et dès qu’elle est apparue, tout le récit, certes s’est modifié, mais surtout s’est construit de manière logique, fluide et juste.

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Par Agnesb62, il y a

Mes personnages : Tahar Agnelli, commissaire

L’autre jour, j’ai commencé à vous parler de mes copains les personnages. Réels ou fictifs, ils deviennent nécessairement sous ma plume un peu de moi-même. Je crois les tenir en main, quand soudain ils prennent leur liberté propre, et évoluent souvent comme ils le souhaitent.

Il y a aussi des personnages qui disparaissent. Je ne parle pas de ceux qui meurent pour les besoins de l’intrigue. Non, plutôt de ceux qui au fil de la relecture deviennent inutiles. J’ai même connu un personnage principal qui a cédé la place à un autre, beaucoup plus secondaire. Quand j’ai écrit la première mouture de Méfiez-vous des contrefaçons, le titre était différent et l’intrigue nettement moins dense. Bref, je n’ai pas été satisfaite.

Je ne sais plus de quelle façon le déclic s’est fait. Je crois que ce personnage secondaire m’a paru davantage porteur de agneauxsens que celui que j’avais pris comme boussole de mon récit. Et le commissaire Tahar Agnelli est passé sur le devant de la scène. Quant à l’ancien personnage principal, il n’est plus que cité dans Méfiez-vous des contrefaçons. Moralité, vous êtes à présent obligé de relire le livre de bout en bout pour le trouver. 🙂

En voilà un qui s’est nourri de moult références, réelles, littéraires, voire même cinématographiques. Son nom d’abord. Comme vous l’aurez remarqué, il sonne un peu comme mon prénom. En italien, agnelli signifie (parait-il, je crois Reverso, je ne cause pas la langue transalpine) agneaux…

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Par Agnesb62, il y a

Trouver l’espace…

L’espace ? Temps ? Lieu ? Trouver à la fois le moment et l’endroit où je vais pouvoir me mettre au travail. Cesser d’avoir de bonnes raisons de ne pas me mettre à ma table et commencer à écrire. La tête pleine de pistes, mais incapable de les mettre noir Lire la suite…

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Relecture…

Une des principales difficulté de tout auteur(e) démarrant sa modeste activité reste bel et bien de jauger a admirationminima son style et l’intérêt de sa prose… Les proches sont, soit dithyrambiques – génial(e) ma/mon chéri(e), tu es tout bonnement génial(e) -, soit bien élevés – continue… persévère… accroche-toi… -, soit ils ne se mouillent pas en ne lisant pas – je ne pourrais pas être objectif/ve -, ce qui, somme toute, reste « dans le tas » la position la moins dégonflée, en tout cas la plus franche.

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Ecrire

Écrire demande du temps, de l’espace, ou plutôt me demande du temps et de l’espace.

Longtemps, j’ai eu la chance d’avoir un havre familial niché dans le Perche qui m’accueillait quand j’avais besoin de me ressourcer, loin des autres, du bruit et du stress de Paris.

Les collines du Perche ont l’avantage d’être proches de la capitale, tout en étant en pleine campagne, verdoyantes et boisées, autrefois terre de culture et de pâturage, aujourd’hui plus « boboïsée » mais toujours accueillante et calme. J’y ai des souvenirs d’enfance, de bonheur familial, de vacances douces et chaudes, à une époque où tout semblait couler de source, et où surtout tout n’inspirait que sérénité et bonheur.

Bretoncelles

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Le temps qu’on met à écrire…

Il parait que certains auteurs ont une écriture facile, évidente, qui coule telle l’eau d’une source naturelle… Zont bien de la chance… Quand je relis les premiers brouillons de mon roman, « Méfiez-vous des contrefaçons », je rigole… Le résultat n’a rien à voir avec l’ébauche, des personnages y étaient inexistants, d’autres Lire la suite…

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Interview…

Hier, je me suis prêtée au jeu de l’interview sur le site des Éditions Hélène Jacob… Vu que j’ai pas mal à faire aujourd’hui, genre vidage de cartons (eh oui, y’en a encore !), jardinage avec replantage de pieds de tomates, nettoyage de jardinières, etc, et aussi boulot, boulot, boulot, Lire la suite…

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