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Alma Mahler, une ogresse ?
Le couple Mahler
✍️ Après mon essai sur Fanny Mendelssohn, Clara Schumann et Alma Mahler, j’ai voulu « creuser » la relation de cette dernière avec son époux Gustav Mahler 🎶
(suite…)✍️ Après mon essai sur Fanny Mendelssohn, Clara Schumann et Alma Mahler, j’ai voulu « creuser » la relation de cette dernière avec son époux Gustav Mahler 🎶
(suite…)Est-il si essentiel de connaître la vie d’une personnalité pour mieux comprendre son travail ? Appréciera-t-on davantage celui-ci si l’on découvre ce qu’il/elle fut en tant qu’être humain, dans son quotidien et ses rapports à ses contemporains ? Pour ma part, j’en suis convaincue, non pas que cette démarche soit obligatoire (l’on n’en sortirait pas !). Cependant, une œuvre prend légitimement une tout autre dimension dès lors qu’on la lie avec les évènements de l’existence de son créateur, quelle que soit sa discipline.
J’ai souvenir de la biographie de Gustav Mahler, véritable somme rédigée dans les années 80 par Henry-Louis de Lagrange, lequel a voué sa vie et son travail à ce compositeur exceptionnel. J’ai fait le choix, après avoir entendu deux symphonies de l’artiste (La 1ère et la 5ème), de les découvrir toutes au fur et à mesure de ma progression dans le cours de sa vie. La force de Lagrange est d’avoir construit une véritable histoire, presque un roman. Et si le lecteur veut aller plus loin, une somme de notes est adroitement insérée dans le texte lui-même, ce qui évite les aller-retour acrobatiques entre le récit et les annexes en fin d’ouvrage. Quand celui-ci compte près de mille pages et pèse son poids, je peux vous assurer que c’est fort confortable. Le livre est devenu aujourd’hui LA référence pour qui veut découvrir Mahler, et c’est exceptionnel dans l’histoire de la biographie.
Souvent, les lecteurs se demandent comment vient l’idée d’un livre. Je le reconnais, je ne fais pas partie de ceux qui phosporent comme des bêtes pour trouver the idea du siècle, puis structurent leur boulot et verrouillent leur journée de travail. Sans doute ai-je tort, mais je n’ai jamais pu supporter les cadres… Mon côté rebelle sans doute J
Bon, j’ai déjà expliqué que j’avais passé plusieurs années à cheval entre l’Angleterre et la France. Dans la seconde, mon temps était bien occupé. Outre-Manche, je me suis surprise au début à tourner un peu en rond. Oxford est quand même le trou du cul du monde, quoi qu’on en pense. Un week-end, c’est super. Après, on refait très vite les mêmes escapades… Alors très vite, il m’a fallu trouver un moyen d’occuper le temps.
Pierrot aurait dit… l’essentiel est de participer !
Le 8 septembre dernier, une collègue auteure du groupe des EHJ lance l’information sur notre groupe privé Face de Bouc… Le PRIX LITTÉRAIRE INTERNATIONAL ET INDÉPENDANT avait lieu, auquel nous pouvions participer.
À la lecture du site, je me suis dit, « why not ? » Je peux aussi vous la faire en version allemande… « Warum nicht ? »
Ok, ok, j’ai un jour de retard… Mais impossible de retrouver mes mots de passe pour mon blog alors que j’ai changé d’ordinateur… Ouf ! Me voilà sauvée 🙂
… »La nuit tombe rapidement en cette saison. Bientôt Ida entrera avec le plateau et servira le thé. Alma déteste ce breuvage de malade. Mais à présent que son cœur est fatigué, le cardiologue lui refuse de boire du café. Elle pourrait lui désobéir et ne pas choisir entre ses deux boissons favorites. Elle a fini par se soumettre, en parvenant à négocier de conserver le xérès, évidemment. Ce soir, elle peine à garder les yeux ouverts. Sa tête dodeline sur son cou sans parvenir à se redresser. Pourquoi est-elle si fatiguée ? Il est vrai que sa mémoire ne lui laisse aucun repos, comme s’il lui fallait tout revoir du film de sa vie. Est-il temps de tirer sa révérence ? Et au fond, que lui importe ? Elle a conscience d’être passée à côté de l’essentiel même si elle refuse de l’avouer ouvertement, préférant que les autres continuent de croire le contraire.