Rentree litteraire 2019 troisieme

Rentrée littéraire 2019, troisième !

Rentree litteraire 2019 troisieme, donc ! Voilà un livre comme je les aime, pudique et frémissant, profond et sans afféterie.

Breton, fils, neveu et petit-fils de militaires reconvertis dans le civil, l’auteur n’a jamais entendu parler de son grand-père. Paol a été arrêté, un jour de 1943, par les SS. Ni son père Pierre, un Finistérien taiseux, ni sa grand-mère Jeanne, n’ont jamais accepté de lui en raconter les circonstances.

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passion pour la Vienne

Destruction et reconstruction

Vous vous en doutez un peu si vous avez lu mes deux premiers livres, j’ai une véritable passion pour la Vienne du tournant du 20ème siècle, tout à la fois capitale d’un empire en décrépitude et foyer culturel et artistique d’une richesse éblouissante, déjà concurrencée par Paris et Berlin. Les Lire la suite…

Hélène Berr et Frédéric Chopin

Il est des livres découverts par le plus grand des hasards, qu’il est difficile d’abandonner sitôt lus. Le journal d’Hélène Berr m’a donné immédiatement envie. Est-ce le joli visage de la jeune fille qui figure en couverture ? Le sujet de l’ouvrage, journal d’une jeune étudiante juive durant les années d’occupation nazie à Paris ? Le fait que l’introduction ait été rédigée par un de nos prix Nobel nationaux, Patrick Modiano himself ? Les trois sans doute. Car je le reconnais, je n’avais jamais entendu parler d’Hélène Berr avant de trouver son Journal dans les rayonnages d’une des médiathèques de la Presqu’île de Rhuys, et même si certains la tiennent pour une « autre » Anne Franck.

Je vous livre d’abord la 4ème de couv. :

« Agrégative d’Anglais, Hélène Berr a vingt-et-un ans lorsqu’elle commence à écrire son journal. L’année 1942 et les lois anti-juives de Vichy vont faire lentement basculer sa vie. Elle mourra à Bergen Belsen, quelques jours avant la libération du camp. Cinquante ans durant, ce manuscrit n’a existé que comme un douloureux trésor familial. Consulté par les chercheurs au Mémorial de la Shoah, l’original du Journal d’Hélène Berr est devenu en quelques mois un texte mythique »

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Par Agnesb62, il y a

Mémoires, Beate et Serge Klarsfeld

Acheter ce livre et le lire était une évidence. Sans apriorisme aucun, ni admiration ou méfiance. On connaît les Klarsfeld, Klarsfeld 1peut-être plus Serge que Beate, du fait de son combat en France. D’ailleurs, ils l’expliquent très bien. Elle « s’occupait » de l’Allemagne lorsqu’il se chargeait de la France.

« Leur couple est une légende, leur biographie une épopée. Pourtant, rien ne prédestinait cette fille d’un soldat de la Wehrmacht et ce fils d’un Juif roumain mort à Auschwitz à devenir le couple mythique de «chasseurs de nazis» que l’on connaît. Leur histoire commence par un coup de foudre sur un quai du métro parisien entre une jeune fille au pair allemande et un étudiant de Sciences Po. Très vite, avec le soutien de Serge, Beate livre en Allemagne un combat acharné pour empêcher d’anciens nazis d’accéder à des postes à haute responsabilité. Sa méthode : le coup d’éclat permanent. Elle traite ainsi de nazi le chancelier Kurt Georg Kiesinger en plein parlement, puis le gifle en public lors d’un meeting à Berlin, geste qui lui vaut de devenir le symbole de la jeune génération allemande. Leur combat les conduit aux quatre coins du monde. En France, ils traînent Klaus Barbie devant les tribunaux et ont un rôle central dans les procès Bousquet, Touvier, Leguay et Papon. Ni les menaces ni les arrestations ? notamment lors de leur tentative d’enlèvement de Kurt Lischka, ancien responsable de la Gestapo ? ne parviennent à faire ployer un engagement sans cesse renouvelé jusqu’à aujourd’hui. Dans cette autobiographie croisée, Beate et Serge Klarsfeld reviennent sur quarante-cinq années de militantisme, poursuivant par ce geste leur combat pour la mémoire des victimes de la Shoah. »

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Par Agnesb62, il y a