Susceptibles les auteur(e)s ?

Quand vous êtes auteur(e), il y a des choses difficiles à entendre de la part des autres.

S’ils vous connaissent depuis longtemps, vos amis peuvent avoir du mal à accepter l’idée que vous êtes auteur(e), notamment parce que dans une vie antérieure ou parallèle, vous faites un autre métier.

Quand ils vous présentent à un tiers, ils vont rarement dire d’eux-mêmes… Tiens, je te présente unetelle (ou untel) dont je t’ai si souvent parlé, tu sais, celle (ou celui) qui écrit des bouquins…

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Par Agnesb62, il y a

Hélène Berr et Frédéric Chopin

Il est des livres découverts par le plus grand des hasards, qu’il est difficile d’abandonner sitôt lus. Le journal d’Hélène Berr m’a donné immédiatement envie. Est-ce le joli visage de la jeune fille qui figure en couverture ? Le sujet de l’ouvrage, journal d’une jeune étudiante juive durant les années d’occupation nazie à Paris ? Le fait que l’introduction ait été rédigée par un de nos prix Nobel nationaux, Patrick Modiano himself ? Les trois sans doute. Car je le reconnais, je n’avais jamais entendu parler d’Hélène Berr avant de trouver son Journal dans les rayonnages d’une des médiathèques de la Presqu’île de Rhuys, et même si certains la tiennent pour une « autre » Anne Franck.

Je vous livre d’abord la 4ème de couv. :

« Agrégative d’Anglais, Hélène Berr a vingt-et-un ans lorsqu’elle commence à écrire son journal. L’année 1942 et les lois anti-juives de Vichy vont faire lentement basculer sa vie. Elle mourra à Bergen Belsen, quelques jours avant la libération du camp. Cinquante ans durant, ce manuscrit n’a existé que comme un douloureux trésor familial. Consulté par les chercheurs au Mémorial de la Shoah, l’original du Journal d’Hélène Berr est devenu en quelques mois un texte mythique »

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Par Agnesb62, il y a