L’amour est partout

L’amour est partout !

L’amour est partout ! Si, si, et voilà une divine surprise ! Un petit bijou serti de délicieux diamants, comme autant de berlingots à savourer, lentement, avec plaisir et allégresse.

La nouvelle n’est pas un genre prisé en France. Contrairement aux lecteurs anglo-saxons, nous préférons les pavés, le plus souvent indigestes. Comme si le nombre de pages équivalait à valider la valeur intrinsèque d’une œuvre.

(suite…)

Plongée dans les entrailles de la France

Cette autobiographie est une plongée dans la France, de l’après-guerre à nos jours. Son originalité est d’être relatée à la troisième personne, en ce sens qu’un narrateur fictif raconte la vie de « Philippe ». Le destinataire de ce long récit est le très jeune fils de celui-ci, né bien après les pérégrinations de son père, alors qu’il était déjà la cible d’extrémistes sanguinaires.

Il faut dire que la destinée de Philippe Val est à la fois inattendue, riche et terrible en termes de conséquences ; on ne peut oublier qu’il vit aujourd’hui sous la protection permanente de la police, objet de menaces de mort.

(suite…)

Maupassant, encore et toujours.

Parce que j’ai une véritable passion pour la littérature du dix-neuvième siècle, j’ai démarré avec le début de l’année une relecture exhaustive des œuvres de Maupassant. Cet auteur est un incomparable sorcier en ce qui concerne des champs essentiels de l’écriture : description fine et précise des paysages et des atmosphères, peinture choisie et acerbe des personnages, construction rigoureuse et originale des récits, lesquels le plus souvent peuvent paraître insignifiants et vieillots, mais qui, par leur fausse simplicité même n’en deviennent que plus mordants et séduisants aux lecteurs que nous sommes.

images

Je ne vais pas ici évoquer les nouvelles, dont Maupassant est sans conteste le véritable expert, maîtrisant à la perfection l’art de construire une histoire en quelques pages, sans jamais passer à côté de l’essentiel et en parvenant à nous tenir en haleine malgré la fugacité du propos.

Je viens d’achever Mont-Oriol, œuvre apparemment mineure à côté des fameux Une vie et surtout Bel-Ami.

(suite…)

Par Agnesb62, il y a