quand les lumières s'éteignent Érika mann l'exil n'est pas un choix

Quand les lumières s’éteignent, L’exil n’est pas un choix

Erika Mann fut une « sacrée bonne femme » ; je viens de découvrir « Quand les lumières s’éteignent ».  Actrice, chanteuse, autrice, conférencière, journaliste et opposante de la première heure au nazisme et à Hitler   Son recueil de nouvelles, « Quand les lumières s’éteignent » donnent une vision en clair-obscur des premières années sous le Lire la suite…

Génie ou pas génie ?

Vous connaissez mon amour de la musique classique, combien elle participe de mon travail d’écriture, et également le simple plaisir que j’ai à l’écouter. Elle a participé à ma construction, avec les livres bien sûr, et même si aujourd’hui les découvertes sont nécessairement moins fréquentes, je ne peux ni ne veux m’en passer.

Facebook a de ces avantages qu’on y croise des amis que l’on n’aurait sans doute jamais rencontrés dans la vraie vie… LaurentLaurent denave Denave fait partie de ceux-ci, même s’il a quitté le réseau. J’aimais pourtant ces posts où il s’enflammait pour une cause sociale et/ou politique, nous faisait découvrir des compositeurs et des œuvres, souvent contemporains ce qui nécessairement m’enrichissait. Car je reconnais humblement faire partie de ceux qui ne comprennent pas grand chose à la musique contemporaine.

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Mémoires, Beate et Serge Klarsfeld

Acheter ce livre et le lire était une évidence. Sans apriorisme aucun, ni admiration ou méfiance. On connaît les Klarsfeld, Klarsfeld 1peut-être plus Serge que Beate, du fait de son combat en France. D’ailleurs, ils l’expliquent très bien. Elle « s’occupait » de l’Allemagne lorsqu’il se chargeait de la France.

« Leur couple est une légende, leur biographie une épopée. Pourtant, rien ne prédestinait cette fille d’un soldat de la Wehrmacht et ce fils d’un Juif roumain mort à Auschwitz à devenir le couple mythique de «chasseurs de nazis» que l’on connaît. Leur histoire commence par un coup de foudre sur un quai du métro parisien entre une jeune fille au pair allemande et un étudiant de Sciences Po. Très vite, avec le soutien de Serge, Beate livre en Allemagne un combat acharné pour empêcher d’anciens nazis d’accéder à des postes à haute responsabilité. Sa méthode : le coup d’éclat permanent. Elle traite ainsi de nazi le chancelier Kurt Georg Kiesinger en plein parlement, puis le gifle en public lors d’un meeting à Berlin, geste qui lui vaut de devenir le symbole de la jeune génération allemande. Leur combat les conduit aux quatre coins du monde. En France, ils traînent Klaus Barbie devant les tribunaux et ont un rôle central dans les procès Bousquet, Touvier, Leguay et Papon. Ni les menaces ni les arrestations ? notamment lors de leur tentative d’enlèvement de Kurt Lischka, ancien responsable de la Gestapo ? ne parviennent à faire ployer un engagement sans cesse renouvelé jusqu’à aujourd’hui. Dans cette autobiographie croisée, Beate et Serge Klarsfeld reviennent sur quarante-cinq années de militantisme, poursuivant par ce geste leur combat pour la mémoire des victimes de la Shoah. »

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